CONAKRY- Toujours animé par la même détermination, le SLECG par la voix de son secrétaire général, a réitéré l’engagement de ses paires enseignants à aller jusqu’au bout. Pendant que d’autres pensent à l’étouffement du SLECG dans cette affaire, Aboubacar Soumah lui, a démenti cette version ce matin lors de l’émission des Grandes Gueules et évoque la question d’une année blanche qui pointe à l’horizon si rien n’est avant fin décembre 2018.
« Il y ‘a un certain nombre de pourcentages dans la progression de l’application du programme d’enseignement qui doit être atteint. Si ce pourcentage n’est pas atteint jusqu’à la fin du mois de décembre, nous allons acheminés vers une année blanche », a dit Aboubacar Soumah.
Pour appuyer ces propos, le secrétaire général du Syndicat Libre des Enseignants Libre de Guinée SLECG, a fait savoir qu’à partir du moment où les Institutions Internationales qui ont le contrôle au plan international sur l’éducation vont se rendre compte que la Guinée n’a pas atteint ce pourcentage, c’est incontournable qu’elles vont décrétés une année blanche pour la Guinée. C’est pourquoi dit-il, qu’il est beau temps que le gouvernement, les parents et élèves prennent leurs dispositions.
Quant au courrier qu’a adressé l’USTG qui décide venir à la rescousse du SLECG pour cette même cause, Soumah avance : « Lors que l’USTG a pris position par rapport au courrier qu’elle a adressé au premier ministre Kassory, à son tour, a envoyé son courrier hier en réponse à l’USTG que le gouvernement est disposé aux éventuelles négociations avec le SLECG mais à condition que la grève soit suspendue jusqu’à la fin des négociations et que le SLECG accepte de négocier avec les autres syndicats qu’ils ont créés au niveau de l’éducation. Mais qu’elle insulte ça ? Ou ce sont ces syndicats-là qui ont signés le protocole d’accord du 13 mars 2018? », S’interroge-t-il tout en poursuivant : « Pourtant, le protocole est très claire dans son article 3 qui dit d’ouvrir un couloir de négociation autour d’un salaire de base de 8 millions réclamés par les enseignants. Alors c’est imprécis car, comment on peut association un syndicat qui a signé un protocole à un autre qui n’a aucune représentativité, qui n’a aucune base ? C’est inacceptable cela ».
Pour rappel, le secrétaire général du SLECG a confié qu’ils ont prêt à aller aux négociations avec le gouvernement mais précis-t-il, qu’ils ne vont jamais suspendre la grève et même en temps de négociations car d’habitude, la grève et les négociations vont en concomitance.
Pour maguineeinfos.com;
Sâa Robert Koundouno