Agée d’une trentaine d’années, Hadiatou Diallo, mère de trois enfants dont une fille, est vendeuse d’eau Coyah au marché de Km 36, préfecture de Coyah. Originaire de Mali Yimbéren, cette femme au teint brun, trouve son quotidien dans cette activité qu’elle est juste à ses débuts. Sa préoccupation, épaulé son mari afin de bien s’occuper dit-elle, de leurs enfants. 

A Conakry, la vente d’eau constitue de nos jours, une activité pratiquée par bon nombre de mère de famille. Tout comme Hadiatou, elles sont partout et nombreuses, au niveau des marchés et des carrefours de la capitale. « Mon mari est boutiquier et ce n’est pas tous les jours que les choses bouchent », laisse entendre toute souriante.

Tous les jours, cette dame quitte Kountia CBA, où elle réside avec son mari et leurs trois enfants. Bien que nouvelle dans cette activité, elle confie néanmoins que les choses se passent plus ou moins bien. « J’ai commencé à vendre l’eau  il y ‘  a  juste une semaine. Je le fais parce que, lorsque l’un de mes enfants me demande 500 fg ou 1000fg, au lieu d’aller demander à mon mari, je prends le peu que j’économise là et je lui  donne. Mais si tu n’as pas, que faut-il faire et à qui demander de l’aide ? », S’interroge-t-elle.

En dehors de ses petits billets qu’elle donne à ses enfants dit-elle, elle peut également leur acheter des chaussures et même quelques habits, lorsqu’elle fait économie de deux à trois jours de vente.

Donc, si j’ai un peu et que lui n’a rien d’abord, je peux faire la dépense afin qu’on puisse préparer pour nourrir nos enfants. « Parfois, si ça marche je peux gagner 15000 à 20000 gnf. Mais lorsque rien ne bouche, c’est seulement 10000 gnf que je gagne.  Donc, si j’ai un peu et que mon mari  lui n’a rien d’abord, je peux faire la dépense afin qu’on puisse préparer pour nourrir nos enfants », conclut Hadiatou.

Pour maguineeinfos.com;

Sâa Robert Koundouno