Silencieuses tout au long de la crise socio-politique qu’a vécue la préfecture de Kindia, les organisations de la société civile de la place semblent encore garder du recul. Interpellé sur ce que beaucoup qualifient de silence coupable, un jeune leader se défend. L’interlocuteur explique le constat par le statut social des acteurs incriminés. Des Imans et sages qui tiennent des propos  communautaires et ethniques parfois en présence des autorités au plus haut niveau ne peuvent pas être inquiétés par les acteurs que nous sommes dit en substance le président de l’ONG jeunes-aides-jeunes (JAJ).

A la question de savoir si les organisations de la société civile de Kindia reconnaissent la nouvelle équipe à la tête de la mairie, Idrissa BALDE reste claire « vous savez, la démocratie c’est le respect de la minorité et la victoire de la majorité. Mais à Kindia, c’est tout à fait le contraire. C’est la victoire de la minorité, peut-être la violence de la majorité. C’est ce que nous voyons comme définition à Kindia. Nous ne sommes pas contre l’élection de cette nouvelle équipe mais nous constatons de la méfiance ».

Le jeune leader de préciser que malgré la tension, les populations de Kindia vivent ensemble. Il fustige l’instrumentalisation surtout de la jeunesse par les politiques en manque de stratégies.

Pour maguineeinfos.com;       

Aboubacar Wayé TOURE depuis Kindia