L’institut de recherche sur la démocratie et l’état de Droit a animé une conférence de presse ce mardi, 12 novembre 2019 à Kipé pour mettre au clair le comportement infractionnel disent les conférenciers du ministre guinéen de la jeunesse, Mouctar Diallo lors de son passage dans l’émission les grandes gueules.
Le passage du ministre guinéen de la jeunesse dans l’émission “les grandes gueules” prête toujours à débat au sein de l’opinion publique nationale. Les familles des victimes de tueries sur l’axe pensent que ce comportement est infractionnel et mérite une poursuite judiciaire même si les dossiers traînent les pas au niveau du parquet de Dixinn pour faciliter la comparution des bourreaux des victimes de répressions cinglantes lors des manifestations souvent organisées sur l’axe.
Pour l’instant, l’institut de recherche sur la démocratie et l’état de Droit qui est derrière cette plainte est en panne de force au près du parquet de Dixinn pour faire connaître cette affaire qui concerne aussi les propos du ministre de la jeunesse, Mouctar Diallo qui aurait dit connaître les jeunes qui portent d’armes dans les manifestations. « si effectivement il y’a des jeunes qui détiennent des armes, il peut nous donner leurs identités afin de nous permettre de demander au procureur de la république de les faire arrêter pour savoir si ce sont eux qui ont ôté la vie aux jeunes tués sur l’axe. » A déclaré maître Thierno Souleymane Diallo, avocat des plaignants.
Cette plainte contre le ministre de la jeunesse a été déposée depuis le 06 novembre dernier mais en vain aucune issue trouvée pour faire comparaître le tenant de ces propos jugés graves par le camp des victimes. « Le code pénal de la République de Guinée notamment son article 705 prévoit des sanctions en cas de non dénonciation d’un crime. Nous le savons aussi assez souvent quand vous déposez une plainte contre quelqu’un qui occupe un poste ministériel, on vous dit la haute cour de justice n’a pas été mise en place, donc la personne n’est pas justiciable devant les juridictions ordinaires. De ce côté aussi, la loi est assez claire, les actes qui ont été commis intérieurement à l’entrée en fonction du ministre, ne sont pas concernés par le privilège de juridictions d’un ministre. » A ajouté l’avocat avant de parler d’une avalanche de dossiers qui malheureusement traînent encore au parquet de Dixinn sans issue favorable pour l’ouverture des procès alors que tous les scellés sont versés aux dossiers pour permettre au procureur de connaître des dossiers afin de faciliter la manifestation de la vérité conclut-il au micro de maguineeinfos.com
Mohamed Bah Pour maguineeinfos.com