C’est une première comparution publique ce lundi, 02 décembre 2019 pour ces personnes arrêtées le 14 novembre dernier lors de la marche perturbée du Front National pour la Défense de la constitution. Comme arguments de défense, elles plaident à tour de rôle non coupables.
Malgré la libération de Abdourahmane Sanoh et cie, les audiences abritant les opposants au troisième mandat ne cessent d’augmenter de volume dans les tribunaux du pays notamment à mafanco. Là ce lundi, ils étaient une vingtaine à majorité peulh à être interrogés sur les motifs de leur arrestation lors de la marche réprimée du FNDC, le 14 novembre dernier.
Prévenus des faits de participation délictueuse à un attroupement, ces mis en cause rejettent en bloc les accusations mises à leur charge. Les débats sont nés autour de la demande de renvoi du parquet après avoir entendu les prévenus sur les faits qui leur sont reprochés. Le collectif des avocats de la Défense qui ne voulaient rien entendre sur la demande de renvoi, s’opposent carrément et demandent une condition si toute fois le tribunal accepte le renvoi. Une condition qui fait trait à la mise en liberté des mis en cause. Ce qui a conduit de facto le juge Amadou Kindi Baldé d’accorder une liberté à cette brochette de prévenus qui comporte quatre femmes, avant d’ordonner le renvoi à demain mardi pour plaidoiries et réquisition.
Il faut tout de même rappeler que ces prévenus des faits de participation délictueuse à un attroupement qui comparaissent de par devant le tribunal de mafanco, ont été placés sous mandat de dépôt depuis le 14 novembre 2019. Donc ils pourront dormir aujourd’hui dans leurs domiciles respectifs en attendant demain pour voir comment leur sort sera scellé.
Mohamed Bah
Pour ma Guinee infos.com