C’est une affaire fleuve qui implique Ibrahima Ly alias mouzbee  et sept autres personnes dans ce dossier de vol à main armée, association de malfaiteurs, assassinat, détention vente et consommation du chanvre indien. Des faits punis par les articles 373, 381, 784, 785, 208, 832 et 835 du code pénal guinéen.

Il a été donc question ce lundi 10 décembre 2018 au tribunal de première instance de Dixinn de questionner les accusés selon la procédure.
Au nombre de quatre, Ibrahima Ly alias mouzbee  et ses coaccusés devant le tribunal, s’inscrivent dans une posture absolue  d’abnégation vis à vis des faits qui leur sont reprochés.
À la barre, Ibrahima Ly professe sans langue de bois n’avoir jamais appartenu  à une association de malfaiteurs ni  avoir  participé à une quelconque attaque à main armée. Le parquet et le président de séance insistant sur les différents braquages qui ont lieu en 2012 à l’intérieur du pays notamment à Mamou, Labé  et d’autres villes qui porteraient la marque de son groupe, Ly affirme: «Moi j’étais assis tranquillement Quand  Amadou Sadjo Barry m’a appelé pour me dire qu’un ami a eu l’accident, je suis venu sur les lieux et c’est là on m’a arrêté, frapper jusqu’à extraire mes dents et sous cette douleur, j’ai reconnu tout ce qu’ils me demandaient. Il n’ont rien vu avec nous, ils ont mis leurs armes devant nous pour nous filmer.»

Face à cette pression du ministère public, la défense prenant la parole exige à ce qu’on lui présente un certificat médico-légal versé au dossier et attestant le cas de mort. Et sur la même balance demande qu’on lui montre les armes qui ont servi de cadre lors de ces attaques. «Si ces objets cités n’existent pas, alors qu’on arrête de parler d’assassinat dans ce dossier.» Réplique Me Mohamed Abou CAMARA, un des avocats de la défense.

A tour de rôle, les autres accusés emboîtent les pas d’Ibrahima Ly sauf Momo Camara qui reconnaît la consommation de chanvre indien. Mamadou Djouma Diallo  qui était interrogé au sujet de l’arrestation de Momo Camara alias Kabangni, affirme l’avoir accusé à tort raison pour laquelle ce dernier se retrouve en prison. L’audience est donc renvoyée pour ce mardi 11 décembre pour les plaidoiries et la réquisition.

Pour maguineeinfos.com ;

Mohamed Bah