Le directeur national des eaux et forêts qui répondait ce mardi, 31 décembre 2019 aux questions d’un reporter de votre quotidien en ligne www.maguinneinfos.com a été longuement explicatif sur les sujets ayant marqué son domaine durant l’année 2019 qui est dans sa dernière souffle de vie.

Les points ont été nombreux à mettre sous l’éclat des projecteurs sur le plan environnemental lors de cette interview. Notre interlocuteur qui se trouve fourrer de renseignements et d’informations, a touché du doigt la politique du gouvernement pour réduire des mauvais agissements contre l’environnement avant de passer en revue les différents résultats issus des campagnes de reboisement sur l’étendue du territoire national qui a été une initiative du président guinéen, Alpha Condé. « les actions phares ont été menées il faut le reconnaître et parmi elles, l’initiative présidentielle pour le reboisement et cela a été une action majeure. Cette année, le président a accordé un montant très important au ministère de l’environnement, des eaux et forêts pour le reboisement des tètes de sources surtout. Cette action a touché presque tout le territoire national c’est à dire les 33 préfectures et tout le monde s’y est impliqué », a rappelé le colonel Layaly Camara, directeur national des eaux et forêts qui ouvre en juxtaposition une autre fenêtre sur la dégradation de l’environnement notamment le cas particulier de la mangrove. Une végétation particulière et assez importante qui est d’une utilité rare pour l’homme, mais qui subit de nos jours l’assaut anthropique.

Pour des cas d’endroits aussi précis en terme de dégradation, notre interlocuteur évoque l’affaire “Faban et Kaback”, des localités envahies par la construction anarchique et illicite qui menace ces espèces de disparition. « c’est une évidence que le problème de la gestion des mangroves se pose toujours et ce problème peine à trouve sa solution idéale parce que jusqu’à présent,les gens persistent à réaliser des habitations dans le domaine de la mangrove. Aujourd’hui nous sommes en train de nous battre pour contrecarrer ces actions de construction dans ce domaine qui est très spécial », a t-il ajouté avant de revenir sur ce qui est prévu pour la localité de Kaback dont les populations souffrent de martyrs. « des mesures ont été envisagées car nous avons entamé le processus comme je viens de le dire, certaines mauvaises pratiques ont la peau dure et ça persiste toujours donc nous allons continuer à travailler pour sauver Kaback et sa mangrove qui est un écosystème essentiel au niveau de la zone côtière. Le problème est là et nous demandons l’implication de tous », a lancé Colonel Layaly Camara.

Cette interview a pris fin sur la coupe à blanc et celle sélective du bois qui continuent à dépouiller nos différentes forêts de leurs ressources. Un phénomène grandissant qui mérite attention et considération pour éviter de tomber dans les dérèglements climatiques et hydrauliques, même si les efforts sont aujourd’hui consentis pour réduire la taille de la mauvaise pratique des braconniers, mais le chemin reste très épineux immensément long, conclut le conservateur de la nature.

Mohamed Bah
Pour maguineeinfos.com