CONAKRY- On se rappelle encore  de l’avant dernière comparution de la journaliste du groupe Hadafo médias devant le juge au tribunal de première instance de Dixinn où d’ailleurs son avocat avait soulevé les exceptions d’inconstitutionnalité sur la base desquelles la poursuite a été engagée contre sa cliente. La cour constitutionnelle saisissant le dossier rend  finalement son arrêt après avoir  examinée et rejette   ainsi cette exception à travers laquelle, la défense cherchait à asseoir ses arguments pour étouffer l’évolution du dossier comme le rappelle constamment l’avocat demandeur.

Et il faut surtout  rappeler que cet arrêt de la cour constitutionnelle, n’est susceptible d’aucune voie de recours. Ce qui vient tordre là,  l’élan des avocats de la journaliste.  Ouverte en souffrance, l’audience de ce jeudi 13 décembre qui devrait être consacrée sur l’ouverture proprement dite des débats entre les différentes parties au procès, n’a presque connu aucune évolution vu la demande de renvoi de la défense pour, selon elle, prendre connaissance de l’arrêt de la cour. Voulant aller trop vite en profondeur dans cette procédure, Me Pépé Antoine LAMAH avocat de la partie civile  n’attend pas une fraction de seconde pour sortir ses griffes d’arguments pour empêcher la naissance de ce renvoi sur demande de la défense. «Malheureusement pour eux, la cour constitutionnelle passe outre vis à vis de ces exceptions d’inconstitutionnalité. Aujourd’hui, pendant que nous nous attendions à ce que le débat soit ouvert au fond, que Moussa Yero conformément à ses déclarations à la presse vienne prouver la véracité de ces allégations, nous avons été surpris de revoir encore  cette même défense  dans ses manœuvres demander un renvoi fantaisiste pour dit – on prendre connaissance de l’arrêt rendu par la cour constitutionnelle. C’est donc une fuite en avant.»

Toutes les parades de la défense environnaient donc la demande de renvoi lors de ce muni débat entre avocats. Comme toujours, Me Salifou BEAVOGUI clame l’innocence de sa cliente dans ce dossier qui s’ouvre sur la diffamation par voie de presse.

Certes on ne peut retenir grand commentaire de lui concernant  l’arrêt de la cour constitutionnelle, mais cela ne l’empêche Quand -même de trouver des mots pour rappeler les causes de ces exceptions d’inconstitutionnalité. «Une exception d’inconstitutionnalité avait été soulevée pour la simple raison que la liberté de la presse est une liberté garantie par la constitution notamment en son article 7 et la loi fondamentale, c’est la mère des lois.»

Après concertation, le tribunal renvoi l’affaire au 20 décembre prochain pour l’ouverture des débats.

Pour maguineeinfos.com ;

Mohamed Bah