Maria KONOSHENKO est son nom. Face à la presse ce mercredi 29 janvier 2020, cette chercheuse russe a exposé sur ce dictionnaire Kpelè-Francais de 200 pages pour 3000 mots. L’objectif dit-elle, est de faire en sorte que la Guinée de façon générale, et particulièrement la régions forestière puisse consever cette richesse linguistique à l’image de certains pays notamment le Libéria qui, a déjà d’ailleurs son dictionnaire Kpelè ( Guerzé).

« Cette recherche nous a permis de prendre connaissance de notre langue Kpelè, par l’entremise de la chercheuse Maria. C’est donc un plus à la culture guinéenne en générale et particulièrement à la langue Kpelè. Il faut le dire que ce dictionnaire vient aider et les Kpelès et non Kpele à maîtriser davantage, la prononciation des expressions de ladite langue», a tout d’abord reconnu M. Fasso Bienvenue Loua, fils du terroir et consultant de Maria KONOSHENKO.

Financée par la Fondation Scientifique de Recherche de la Russie, cette étude selon l’auteur du dictionnaire, est de non seulement permettre aux jeunes ressortissants de ces localités d’en savoir plus en cette langue, mais aussi et surtout de connaître davantage sur les différentes variantes de cette langue.
« Autre chose non moins importante a signaler par rapport à ma recherche, c’est surtout la conservation les mots Kpelè qui ont tendance à disparaître et qui sont méconnus par la génération montante de ces localités», a fait remarqué Maria KONOSHENKO.

Ce projet de recherche qui a commencé depuis 2008, a pour motivation sur le plan social de vulgariser la langue Guerzé ( Kpelè). Scientifiquement, c’est de faire en sorte quelle soit modernisée.

La chercheuse russe compte également intéresser à la valorisation de certaines langue du pays telle que le Tomas qui est majoritairement aussi parler en région forestière. C’est pourquoi elle recommande au ministère de la Culture et du Patrimoine Historique de Guinée, de mettre l’accent sur ces langues nationales afin de permettre aux générations montante de pouvoir maîtriser l’écriture, la phonétique, l’orthographe. D’où sa sollicitation de penser à la création d’un centre culturel en Guinée forestière.

Sâa Robert Koundouno pour maguineeinfos.com