Le groupe organisé des hommes d’affaires vient de publier tôt ce lundi , 10 février 2020 sa déclaration numéro3 pour regretter les agissements hors la loi du gouvernement guinéen fermant les frontières terrestres au risque terroriste et introduction d’armes apprend-on. Le président de l’organisation pense à une décision aux multiples conséquences fâcheuses sur l’économie guinéenne.
Dans cette déclaration de quelques paragraphes , le président de GOHA et ses pairs ne cautionnent pas le fait de fermer les frontières terrestres pour des raisons dit-on de risque terroriste ou d’introduction d’armes. Une décision illégale trouvent-ils avant de condamner le fait que les opérateurs économiques qu’ils sont, n’ont pas été consultés ni associés à cette démarche pour mesurer la faisabilité et la taille des impacts que cela pourrait engendrer. » Le GOHA exprime sa compassion et son regret suite à la récente décision du Gouvernement guinéen de fermer les frontières terrestres au trafic commercial. C’est une première dans notre pays et une grande déception pour l’ensemble des opérateurs économiques.
Non seulement il n’y a pas péril en la demeure, mais encore une telle décision devait requérir l’avis préalable des organisations faîtières et institutions supervisant les activités commerciales.
En effet, la décision du gouvernement de fermer ses frontières terrestres au motif de risque terroriste et introduction d’armes est en fait illégale au regard des Conventions de la CEDEAO » , a-t-on appris de la déclaration qu’a postée le président du GOHA, Chérif Abdalah sur sa page Facebook.
À l’en croire d’ailleurs, cela pourrait faire glisser le pays dans de nombreuses conséquences notamment d’ordre économique provoquant ainsi une hausse des prix et une baisse des activités économiques.
» Par ailleurs, les pénuries qui vont s’en suivre, vont provoquer une hausse des prix, une baisse des activités économiques sans compter les pertes par détérioration et les pertes en chaîne de revenus. Toute chose qui va entraîner accroissement de la pauvreté. Le GOHA ne trouve pas le bien fondé de cette décision. C’est pourquoi il condamne avec la dernière énergie cette mesure et appelle les opérateurs économiques à la vigilance et à l’unité sans oublier de recencer toutes les pertes subies accompagnées des documents légaux « , assure t-il.
Il faut signaler enfin que le GOHA trouve également que ces mesures qui concernent la fermeture peuvent également mettre en mal l’État guinéen et d’autres pays avec lesquels il partage les frontières terrestres qui, selon lui (GOHA) pourrait trouver cette décision moins fondée.
BAH Mohamed pour maguineeinfos.com