Réunis en assemblée extraordinaire ce mercredi 19 novembre à leur siège, le Syndicat Libre des Enseignants de Guinée SLECG, a débattu  plusieurs points notamment la question de traîtrise qui assaille leur structure et dénoncé par doyen Oumar Tounkara, mais aussi le manque de niveau de certains enseignants que Mohamed Bangoura, chargé de communication du SLECG a ainsi fustigé. De ses dires, ils doivent croire (les enseignants), aux propos du président de la république lorsqu’il  dit que les enseignants guinéens n’ont pas de niveau.

Pendant son intervention, M. Mohamed Bangoura a fait savoir que c’est le lieu et place pour les enseignants de refuser d’être insultés. Selon ce syndicat, les pays francophones piloté par le Canada, ont décidé de prendre à bras le corps, le problème qui mine le système éducatif guinéen. C’est pourquoi pense-t-il, qu’avant de réclamer son droit, il faut accompli son devoir.

 Dans cette même lancée, a dit à ses camarades enseignantes et enseignants qu’il y aura un programme de la francophonie qui viendra en janvier de l’année prochaine évaluer non seulement des élèves des classes de 1ere, 2ème et 6 ème années, mais aussi des Enseignants.

Alors : « C’est le moment pour nous de durcir le ton surtout à l’élémentaire avec vous les dames. Refusez qu’on nous insulte en disant que nous n’avons pas de niveau. Laissons cette mission internationale évaluée les contractuels et non nous les titulaires  et comme ça, on verra la suite. »

Par ailleurs, il rappelle que lorsque le président de la république a dit lorsqu’il a organisé le concours de dictée où 75% des enseignants ont non seulement reconduis des fautes, mais aussi ajoutés 25% des fautes dans cette même dictée que nous n’avons pas de niveau, il faudrait que nous croyons à cela.

Pour lui, ce manque de niveau pousse certains enseignants les diminue à leur plus petite expression, cela suite aux intimidations des simples chefs d’établissements qu’ils  ont pourtant beaucoup de choses  en commun sur le plan intellectuel.

«De la 1ère année jusqu’à la fin de nos études, nous avons nos diplômes et nous connaissons ce que c’est que le droit et le devoir. Un simple chef d’établissement qui a été muté dans une école avec un même arrêté et  note de mission,  à cause des intimidations de ce dernier, si tu te diminues à ta plus petite expression c’est que, tu n’as pas une formation requise. Et par conséquent, cet état  de fait va pousser à  continuer de vivre dans la précarité et les gouvernants vont  laisser en héritage la richesse à leurs enfants. Nous, nos enfants même dans nos tombes vont refuser de prier  pour le repos de notre âme parce que nous les avons détruit et hypothéqués leur formation », a fait croire ce formateur.

Pour finir, il a confié que le gouverneur de la Banque Centrale de la Guinée avait réussi à torde la main du président pour la négociation autour des 8 millions mais dit-il,  c’est le  comportement de ses paires enseignants qui a fait que le ministre Mory Sangaré a dit au président de laisser tomber et que les cours ont redémarré  normalement. « Cela ne relève pas du président, ni premier ministre et non plus des conseillers chargés aux questions de l’éducation. Ça vient plutôt de nous-même parce que, nous sommes analphabètes et nous n’arrivons pas à faire la part des choses. Du coup, c’est nous même qui permettons à ces gens-là de dire que l’enseignant guinéen n’a pas de niveau. »

Pour maguineeinfos.com;

Sâa Robert Koundouno