Le TOGO, petit pays de 56 785 km2 avec une population de 8 MILLIONS d’habitants environ, est dirigé depuis 53 ANS par une dynastie de TRUANDS.
Une MONARCHIE PRESIDENTIELLE épaulée par une armée MONO-ETHNIQUE. Une constitution taillée sur mesure et ELASTIQUE pérennisant le pouvoir d’une ENGEANCE de PARESSEUX.
GNASSINGBE EYADEMA, général illettré, le père, s’est éteint dans les AIRS lors d’une évacuation sanitaire au VAL DE GRACE, en LEUCODERMIE. En 38 ANS de règne ABSOLU, il a été incapable de s’offrir un hôpital privé pour recevoir des soins de qualité à domicile.
FAURE GNASSINGBE, prince héritier, à la tête du pays depuis 15 ANS, a un visage d’AGNEAU, mais un esprit de CARNASSIER. Il n’a pas hésité à faire écrouer définitivement son demi-frère dans un MITARD après un COUP D’ETAT avorté. EXPERT en bourrage des URNES, il vient de s’offrir un 4e mandat grâce au FUSIL pointé sur la tempe de ses opposants. Son bilan économique est aussi MAIGRE qu’une brindille de balai.
On dit souvent que « les peuples n’ont que les dirigeants qu’ils méritent ». Le peuple SOUVERAIN du TOGO a le droit de poursuivre en justice l’auteur de cet adage STUPIDE pour déni de VAILLANCE.
Des milliers de JEUNES sont tombés dans la RUE pour avoir défié le régime TYRANNIQUE en place, des milliers de cadavres de manifestants jetés dans la mer et repêchés dans les eaux du BENIN voisin, des milliers de réfugiés empruntant le chemin de l’exil à chaque consultation électorale au point de CONSTIPER chroniquement le GHANA, autre voisin.
Le TOGO, un joli pays au climat tempéré et aux magnifiques paysages, notamment la région de KPALIME avec ses cascades. La vie y est très abordable. On s’y remplit la panse pour presque que dalle.
La DYNASTIE EYADEMA est coupable de GENOCIDE sur les NANA BENZ, une RACE de commerçantes ruinée à cause de l’instabilité politique et des incendies de marché à répétition.
« SEBATANA HA BOKWE KA DIATLA (On ne peut détourner l’attaque d’une bête sauvage les mains nues) ».
NELSON MANDELA
Dans une JUNGLE, la survie ne dépend pas du BULLETIN DE VOTE, mais du….
Par NYSYMB LASCONY, écrivain