Déguerpis du pont 8 novembre depuis plusieurs mois, les handicapés victimes espèrent avoir l’amélioration de leurs conditions de vie de la part des nouvelles autorités, tout en se montrant les oubliés de la nation. Après la démolition de leurs baraques et d’autres biens, ces handicapés ont résisté de rester sur les lieux, car ils sont pour l’heure sans abris.

Rencontré sur les lieux ce Mercredi par un de nos reporter, Elhadj Cellou Tounkara victime déguerpie au pont 8 novembre regrette la manière dont l’ancien Gouvernement les ont délogés sans aucune mesure d’accompagnement.

« Nous avons été maltraités par l’ancien Gouvernement, nos dortoirs ont été détruits pendant le mois de ramadan, par les agents de sécurité et ils n’ont jamais eu pitié de notre handicap, certains de nos amis ont été transportés de force dans les villages reculés afin qu’ils ne puissent plus revenir sur les lieux », retrace le jeune infirme.

Plus loin, notre interlocuteur lance un appel à l’endroit des nouvelles autorités pour leur venir en aide en leur construisant des cités où ils pourront vivre dans la tranquillité.

« J’invite les nouvelles autorités, avec à sa tête le Colonel Mamady Doumbouya, de nous construire des cités afin qu’on quitte les rues, on lui demande rien d’autre, seulement nous aider à avoir une cité digne, c’est de ça nous avons besoin et nos enfants pourraient être scolarisés. Malgré nos différents handicap, nous pouvons aussi travailler dans ce pays », plaide t-il à notre micro.

Rappelons que ces dizaines de personnes à mobilité réduite ont été déguerpis en plein mois de ramadan sans être recasés ailleurs.