Après les violences politiques survenues au lendemain des élections législatives et référendaires du 22 mars dernier, l’heure est désormais au rendez-vous de la résolution définitive de la crise afin d’aspirer à une paix durable. En conférence de presse ce mardi 31 mars 2020, les membres de l’Amicale des Anciens Élèves de N’Zérékoré, ont tout d’abord dénoncé ces cas de violences orchestré par des politiciens véreux, prêts à opposer des ethnies dans le souci de tirer profit des ressentiments intercommunautaires.
« Dans un passé récent, un peulh, un soussou, un malinké ou un forestier vivait partout chez lui en Guinée et surtout en région forestière, sans inquiétude et sans discrimination. Mais aujourd’hui, du fait que les agissements des politiques et des politiciens avide du pouvoir, chaque ethnie voit en l’autre un ennemis juré à abattre», ont regretté les membres de cette amicale, dans une déclaration lue par Dr Jean Gossaga Aly, son président.
Pour ramener les populations à un vivre ensemble, ces Anciens Élèves de N’Zérékoré ont souhaité le déplacement en personne du Chef de l’État afin de rencontrer les différentes familles des victimes pour disent-ils, leur remonter le moral.
« Un seul message à l’adresse du Président de la République, le professeur Alpha Condé ; il s’agit de veuillez et de faire veiller sur la Guinée Forestière et sur les populations qui vivent là-bas. Ensuite, ne le voyons et nous le suivons. Lorsqu’il y a décès dans une famille, il se déplace et s’y rend, même si c’est une mort naturelle. C’est pourquoi nous le prions humblement, qu’il puisse accepter de faire un déplacement pour aller à N’Zérékoré afin de consoler et remonter le moral des différentes familles victimes. En le faisant, nous pensions qu’il va encore glorifier sa personnalité et faire la recherche de la paix pour les populations de ces localités et pour ceux qui y vivent là», ont souhaité les membres de l’Amicale des Anciens Élèves.
Dans cette déclaration, l’Amicale des Anciens Élèves condamne avec la dernière énergie, ces violences criminelles, scientifiquement planifiées, préparées et exécutées sur une paisible population non violente.
Sinon diront les membres, voter ne veut pas dire faire des affrontements, tuer des personnes innocentes, incendier des lieux de culte et maisons d’habitation.
Sâa Robert Koundouno pour macuineeinfos.com