En compagnie du cabinet du chef de file de l’opposition parlementaire, dont il est conseiller, Bah Oury était à la prison centrale de Conakry ce jeudi, 11 mars 2021. Après près de deux heures de temps passées entre les différentes cellules des prisonniers, l’opposant affirme n’avoir pas rencontré toutes les personnes prévues, compte tenu de l’effectif pléthorique.
Cependant, l’ancien vice-président de l’UFDG indique qu’il a vu une cinquantaine de détenus, qui sont selon lui, satisfaits de la visite. Devant la presse, Bah Oury n’a pas hésité d’afficher sa volonté de se battre auprès de la justice, pour l’accélération de la procédure.
« On a pas pu les rencontrer tous, parce qu’ils très nombreux. Mais on a rencontré 55 détenus. Ils ont exprimé leurs satisfactions de notre visite. Vous savez en matière de justice, il y a une procédure à suivre. Premièrement, s’il s’avère que la loi a été violée, il faut que la personne soit jugée. Donc nous demandons à l’administration judiciaire de les juger dans la transparence, sans abuser. Ensuite, ceux qui doivent être libérés seront libérés. Et s’ils y a des condamnés, à partir de ce moment, c’est un autre travail qui commence », affirme t-il, avant de promettre son soutien à mêmes, ceux qui seraient condamnés.
« Mêmes ceux qui seront condamnés, nous n’allons pas les laisser définitivement en prison. On va trouver d’autres pistes. Comme vous le savez, même le président de la République ne peut se mêler officiellement que lorsque la justice finisse de juger et condamner ou libérer. Parce que seul le président peut donner droit de grâce à un détenu. Et c’est ce que nous souhaitons pour les détenus, le plus rapidement possible », a annoncé le président de l’UDRG, au micro de maguineeinfos.com.
Plusieurs autres prisonniers n’ont pas été rencontré, à cause de leurs contaminations au COVID-19. Il s’agit entre autres d’Ousmane Gaoual Diallo, Ismaël Condé et Cellou Baldé.
Siradio Kaalan Diallo pour maguineeinfos.com