Les dates du 22, 23 et 24 mai 2019, étaient consacrées à ces journées portes ouvertes, initiée par la Haute Autorité de la Communication ( HAC). Après le passage des représentants des membres du gouvernement, ceux des institutions et ONG, ce sont des responsables des médias privés guinéens qui ont clôturé cette visite ce vendredi. L’objectif selon les responsables de la HAC, est de donner une visibilité à cette l’institution.
Dans son rôle de régulariser le monde médiatique guinéen, la Haute Autorité de la Communication a organisé des journées portes ouvertes depuis le mercredi dans les locaux de l’institution. Ces journées selon les cadres de la HAC, est une façon d’expliquer aux responsables à tous les niveaux, le fonctionnement de l’institution dans son rôle de veille.
« De nos jours, 63 stations radios et 7 télévisions sont sous notre contrôle, cela grâce à la mise en place d’un système monitoring. Ce système nous permet de stocker 24h/24, à la minute et seconde, toutes les informations des médias de Conakry y compris ceux de l’intérieur du pays», a expliqué M. Keita, chef de la salle monitoring.
Pour cette clôture, l’instance de régulation des médias a préféré la presse car ce système selon les membres, est fait pour cette presse en premier lieu.
« S’il est de notre devoir de faire une régulation, c’est tout d’abord cette presse que nous réglons. Mais au-delà, nous devons faire en sorte que l’opinion publique ne soit pas manipulée par cette même presse. Et par la même occasion, que la presse ne soit pas aussi victime de l’exagération des abus des autorités publiques», a fait remarquer ce chargé de monitoring.
Pour le Secrétaire général de l’Union des Radios et Télévisions Libres de Guinée (URTELGUI), ces installations permettront au-delà des matériels de travail qu’ont les médias audiovisuels et sur des bases de mémorisation des archives, que la presse peut désormais se rassurer de la HAC à travers ce système, capable de faire le stockage de toutes les émissions, éditions des radios et télévisions d’ici et de l’intérieur du pays.
« Aujourd’hui avec le monde de la numérisation, le grand problème que nous avons nous médias audiovisuels, c’est comment stocker nos archives. Alors savoir que nous avons maintenant la possibilité de venir vers cette institution nationale pour ces archivages, reste d’une importance capitale», reconnaît Aboubacar Camara, avant de solliciter un partenariat entre la HAC et l’URTELGUI, pour que dans les temps à venir, certaines archives soient délocalisées dans certaines stations de radios et télévisions de la place.
Présent à cette clôture, Sidi Diallo, secrétaire général de la presse privée guinéenne, pense le fait de garder les images et sons les plus importants, est une manière de sauvegarder l’histoire de la presse du pays.
« En plus, ce système mis en place par la Haute Autorité de la Communication, je dirai que cela pourra faire en sorte que les journalistes deviennent de plus en plus responsables. Parce que, si on nous fait croire que l’émission d’une radio qui se trouve à N’Zérékoré ou à Kankan est écoutée au même moment ici, à la même heure, minute et seconde et enregistrée, je pense cela est vraiment à saluer car c’est une institution qui répond aux exigences du 21ème siècle».
Pour maguineeinfos.com, Sâa Robert Koundouno