Depuis ce mercredi, 13 juillet, les acteurs de la société civile réunis au sein du Front national pour la défense de la Constitution ont annoncé le dépôt d’une plainte contre la BRB 2, l’unité de la DPJ qui avait, de façon violente, procédé à l’arrestation de certains responsables du mouvement anti-troisième mandat le 5 juillet dernier. Et pour mener à bien cette bataille judiciaire, l’équipe de Foniké Mangué peut compter sur le soutien de l’organisation guinéenne pour la défense des droits humains. 

Il faut dire que c’est dans son communiqué numéro 213 que le front national pour la défense de la constitution, a annoncé une plainte contre la brigade de recherche du banditisme 2, dirigée par le commandant Jean Souaré, pour violences de ses locaux, violence, torture et arrestation arbitraire.  Une décision saluée par l’OGDH. Car selon son Président, elle vise à combattre l’impunité.

« Tout le monde a suivi la manière par laquelle ils ont été arrêtés de façon brutale. Ceux qui sont mandatés à le faire,  n’avaient aucun mandat, aucun papier,  aucune convocation. Pendant qu’ils faisaient leur conférence de presse, on les traine, on les boxe, on les torture, c’est regrettable ce qui s’est passé. Donc il faut qu’ils portent plainte. Et nous nous sommes prêts en tant que défenseur des droits de l’homme à apporter notre contribution pour les assister », déclare Souleymane Bah qui soutient par ailleurs que la plainte du FNDC au delà de la BRB 2, devrait d’abord cibler les mandataires de cette brigade.

« Personne n’est au déçu de la loi, personne y compris le Président de la République.  S’il commettent des bêtises, absolument il faut qu’on les poursuive. Donc on doit commencer par là. Ceux qui sont les plus hauts placés lorsqu’ils commettent des graves violations des droits de l’homme,  on doit les poursuivre. Si on a pas peur de les poursuivre, on aura pas peur de poursuivre les autres », a-t-il insisté.

Yam’s Cheick Camara