Les membres du Front National pour la defense de la constitution se sont réunis pour la énième fois pour promettre de contre carrer la naissance d’un référendum en vue d’une nouvelle constitution pour promouvoir un troisième mandat en République de Guinée. Cette fois avec de nouvelles stratégies, ces défenseurs de l’actuelle constitution s’acharnent contre les prometteurs de ces projets qui restent toujours d’actualité.

Ils étaient réunis en conférence de presse ce vendredi à l’université kofi Annan de Guinée, objectif, faire tordre l’idée d’une nouvelle constitution et un troisième mandat pour Alpha Condé. Une déclaration a ouvert le débat entre leaders politiques qui s’engagent à mettre de côté les égos pour une lutte commune. Celle d’empêcher la présidence à vie dans le pays. << Cette stratégie prévoit des actions multiples à entreprendre afin de continuer plus effacement la lutte et d’anticiper l’opérationalisation de ces étapes successives contre toute manipulation constitutionnelle qui anéantirait encore et pour de longues années les chances d’une alternance démocratique ainsi que les très modestes progrès faits dans le processus de démocratisation de notre pays. Le FNDC proclame avec force qu’il déplorera toute son intelligence et toute son énergie pour faire échouer la manipulation constitutionnelle.>> enseigne la déclaration qui a été lue par le coordinateur national du FNDC,Abdourahmane Sanoh.

Défrichant ainsi le chemin aux critiques pour faire fléchir le dessein des promoteurs d’une nouvelle constitution, les membres du Front s’interrogent sur le bilan du gouvernement guinéen depuis l’arrivée du professeur Alpha Condé. Déjà, ils pensent unanimement à un bilan chétif et assez minuscule qui ne permet plus de bénéficier la confiance du peuple pour continuer à gouverner un jour de plus après expiration du second mandat de l’homme en 2020. << Nous sommes aujourd’hui dans un État néant. Est-ce qu’il y a un gouvernement ici?non! Alors nous distraire avec des questions de troisième ou de cinquième mandat,franchement c’est nous faire perdre notre temps et nous n’allons pas accepter cette idée.>> A affirmé Sidya Touré,président du parti UFR.

Il faut donc noter que les discours ont été nombreux lors de cette conférence de presse qui ressemble d’ailleurs à un meeting pour galvaniser le monde de la situation amère que traversent les populations guinéennes. Des leaders passent à tour de rôle et pensent presque sous le même angle pour sceller l’avenir de l’actuelle constitution qui est en passe de se faire terrasser.

Pour maguineeinfos.com,

Mohamed Bah