Élu à la tête de l’Association des Fonds d’Entretien Routier Africains AFERA en février 2018, Souleymane Traoré, Directeur général du Fond d’Entretien Routier FER Guinée, reçoit pour (4) jours à Conakry, les membres du bureau exécutif de cette organisation. Il sera question pour lui durant les travaux, d’exposer non seulement sur la physionomie du FER Guinée, échanger sur les préparatifs de la 18 ème réunion prévue au mois de mars au Sénégal, mais aussi et surtout se pencher sur les défis à relever pour que la rigueur qui règne au niveau de l’AFERA soit observée par les maîtres d’ouvrage afin de faire au mieux, l’exécution des travaux d’entretien routier.
Les membres du bureau exécutif de l’Association des Fonds d’Entretien Routier Africains AFERA sont à Conakry du 18 au 22 novembre 2019. Après la précédente réunion tenue en Namibie, ces responsables qui représentent les 34 pays membres de cette organisation, vont discuter au tour des sujets liés à l’entretien des routes africaines et projeter d’autres perspectives. En en croire le Président de cette association, leurs attentes restes immenses.
« D’abord il s’agit de faire en sorte pendant cette réunion, qu’on puisse montrer aux autres pays, comment le FER Guinée se porte. Leur faire également part des différents partenariats que nous avons avec notamment l’Union européenne pour l’agenda 2019. Et actuellement, il faut le dire que la Banque mondiale mène pour nous, une étude sur les fonds de deuxième génération et la possibilité d’aller vers ceux de la troisième génération», a fait remarqué Souleymane Traoré, DG du Fond d’Entretien Routier de Guinée.
Créée en 2003 en Libreville au Gabon, un secrétariat exécutif est déjà mis en place auprès de l’Union africaine il y a de cela deux (2) ans. Depuis là, un partenariat selon M. Traoré, a été conclu entre l’organisation, l’Union africaine et celle européenne, la Banque mondiale et les organismes bilatéraux de la grandes Bretagne des autres pays.
« Et de nos jours, il y a aussi un élargissement vers l’Afrique du Nord où certains pays envisagent aussi de créer leur AFERA. Il est donc important avant la fin du mandat de la Guinée, qu’il ai des avancées au niveau du Fond d’Entretien Routier Africain AFERA», a souhaité le Directeur général.
Au niveau générale a-t-il enseigné, les Fonds d’Entretien Routier restent une réalité dans les différents pays car, ils (Fonds) ont poussé aux États à la mise en place des agences routières.
« Il est bon d’avoir une agence de financement autonome, mais il est également bon d’avoir une agence routière d’exécution des travaux mais qui soit professionnel avec un conseil d’administration et qui puisse faire le suivi des travaux».
Quant à la probité morale du fond d’entretien routier de Guinée, l’homme à la tête de cette direction a confié que le FER de son pays a une autonomie bien installée. Car, composé selon lui, d’un conseil d’administration qui joue pleinement son rôle ceci pour relever certains défis notamment ceux liés au financement.
« Nous avons certainement l’un des taux les plus bas en terme de redevance d’entretien routier de l’Afrique de l’Ouest. Mais je profite le dire que l’État a accepté de signer le rehaussement de la redevance du fond d’entretien routier. C’est pourquoi nous nous battons pour que cela soit une réalité», a dit M. Souleymane Traoré.
Son combat le plus ardent avec les autres membres des 34 pays en termes de défis, reste celui de faire en sorte que, de la même manière dont la rigueur en terme de procédures existe au niveau de l’AFERA, que ce respect soit observée par les maîtres d’ouvrage en charge de ces travaux d’entretien routier.
Sâa Robert Koundouno pour maguineeinfos.com